On peut y ajouter quelques graines de séné en provenance Duchateau (pilées de préférence).
Pour assaisonner le tout un zest de Mourad en guise d’épices et un soupçon (que l’on peut remplacer par un brin de culpabilité) de Fansolo pour personnaliser le plat et le rendre moins anonyme tout en lui conférant sa personnalité !
Glisser les ingrédients entre deux pains briochés et humectés
d’huiles municipales, écraser le tout et tenter d’avaler ce qui reste en essayant de ne pas trop se salir les doigts….
A noter que ce plat, si l’on en croit les prélèvements archéologiques réalisés sous la Place du Martroi lors de la construction du Parking, et les fouilles effectuées dans les égoûts d’Orléans depuis 1429 jusqu’à mercredi en huit, semble provenir d’une longue tradition régionale et qu’il était plus précisément connu sous le nom de » Estouffade à l’Orléanaise »
Bon appétit à tous !
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‘tain !… Au moins, on n’a pas les odeurs, c’est toujours ça de gagné !
Si c’est ce genre de cuisine que tu servais dans ton restau, pas étonnant que tu aies cherché à te recycler dans l’écriture.
Pour servir, si tu veux, je te renvoie les pincettes que tu as gentiment prêtées à la gazette. ;c)
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Pour ce qui est des « odeurs »…il y a déjà eu dans le domaine du bon goût le discours de JC (Jacques Chirac, pas l’autre) et comme par hasard ça se passait déjà àOrleans !….Ca doit être une spécialité ( avec les rumeurs)…..Odeurs, Rumeurs…ça voyage tout ça!….
Tu vois comme les non dits finissent toujours par réapparaître: Chassez le Naturel!….
Je te remercie par ailleurs d’écrire ma biographie dans le sens qui t’arrange: mais au fait… toi….tu t’es recyclé dans quoi?
Parce que tu sais à mon âge….comme tu dis si bien, on ne se recycle pas….on se met en roue libre….On ne court plus….On regarde courir les autres et souvent on s’amuse!
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Commentaire du texte de M. le chat à qui je conseille de se défier de la gastronomie en période de crise. Je cite :
« Léon Blum déjeune. Il est d’excellente humeur.
– Je meurs de faim et quand j’ai faim, je suis sanguinaire.
Le fidèle Blumel est à côté de lui avec Dormoy, dont la barbe penchée vers la nappe, a l’air d’un essuie-miettes. Il y a également Rivière, fantôme du service du synthésisme. Dormoy dit :
– La stratégie de Paul Faure, c’est vraiment la stratégie de café de Commerce.
On offre à Léon Blum des crevettes roses, il n’aime que les grises, mais il en accepte tout de même. La suite du menu lui propose des grenouilles.
– Je préfère, dit Blum, celle du Marais poitevin.
Il en commande cependant ; il est prêt à la conciliation. Elles ne lui portent cependant pas bonheur, car, en mangeant une cuisse, il tache sa cravate ».
Match n° 48 du 1er juin 1939, Extraits du compte-rendu sur le Congrès de Nantes.
Tout compte fait, il n’y a pas eu de synthèse, mais qu’est-ce que les socialistes ont bien mangé ! Pendant ce temps-là, Mary Marquet divorçait (aussi !) et Sacha Guitry, candidat à l’Académie Goncourt, a épousé l’actrice Geneviève de Sereville, sa quatrième femme. Quant à M. Hitler, qui se fout comme de l’an quarante de l’appétit de Léon Blum, il reçoit M. Mussolini et sa cour en attendant de serrer chaleureusement la main du Maréchal Nouvoila.
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@Bernard
Cher Ami
C’est avec délectation que j’ai lu votre commentaire ( celui là autant que les autres)
Très amusante cette anecdote qui témoigne sinon que l’Histoire bégaie, du moins que les Hommes ne changent pas tellement!
Très drôle que vous ayez remis en marche ce petit manège cher à mon coeur et où Guitry caracole en compagnie de Mary Marquet que j’ai rencontré par la suite…
Mary Marquet qui m’a raconté en particulier et avec moult détails la soirée aucours de laquelle elle fût déflorée par Edmond Rostand !….
Ce soir là, c’est vrai le jeune homme que j’étais encore a bien eu le sentiment de vivre un moment privilégié….Alors sachez pour finir avec Mary Marquet que celle ci mourut à son domicile….Personne n’était là même pour la veiller ce qui permit à des cambrioleurs (ou à des gens bien renseignés) de rentrer chez elle en pleine nuit et de lui dérober autant les bijoux qu’elle portait sur son lit de mort que ceux qui étaient dans ses tiroirs…..
Merci à vous d’avoir fait revivre l’espace d’un instant ce petit théâtre …. Quant à Léon Blum sans doute fait il aussi partie du spectacle tel que Max Ophuls nous les a fait voir dans son film « La Ronde »…….
« Tournent tournent mes personnages! » etc….
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Ma génération se souvient surtout de cette recette :
– de la confiture de fraises
– une saucisse de toulouse crue mais tiède,
– de la moutarde très forte,
– des bananes écrasées,
– du chocolat en poudre
Le Gloubi Boulga, la recette préférée des casimirus, les monstres gentils…
il y a des jours où certains dinosaures nous plaisent plus que d’autres !
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De nos jours, qui encore vend de la serge ?
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En tous cas mon petit doigt m’a dit qu’à Orleans, il y en a qui en achètent toujours…..
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Tiens ! voici Fansolo sur ma terre d’exil. Une terre qu’on ne m’a d’ailleurs pas imposée mais qui me plaît bien, à moi le gars de l’Aisne que la Wermacht a poussé jusque dans la Mayenne, où toute la famille est restée. En fait, la Wermarcht nous a devancés : le croirez-vous ; je ne sais pas exactement quel chemin ils ont pris, mais ils étaient arrivés avant nous.
Pendant longtemps, on nous a appelés les « réfugiés ». C’est qu’on n’aime pas trop les horsins dans les campagnes de l’Ouest.
Alors, en fait d’exil, j’en connais un rayon. Et je m’attends à ce qu’un de ces jours, sur ce blog orléanais pur de tout apport étranger, il y ait un zélateur du copain rouquin à Sarkozy pour me proposer – allez, soyons généreux – de me reconduire aux frontières par le premier TGV.
« Z’avez-rien à faire ici, qu’il me dira l’Orléanais. Retourne chez toi, sale (rayez les mentions inutiles) royaliste, bigot, calotin, péguyste, vychiste, cureton, Xtrem droite, Xtrem gauche, Xtrem centriste, rejeton de fasciste, SS, raciste, etc (on peut ici rajouter la mention de son choix, dans le respect de la personne et des convenances du pays).
– Mais, que j’essaierai de glisser dans l’averse, j’ai pas dit de mal de Fansolo.
– Comment ? Malotru. Tu oses prononcer le nom de notre nouveau Jean Darc ?
– Je ne le connais pas, que je dirai à la vindicte populaire.
– Tu connais pas Fansolo, le pourfendeur des municipalités droitières, le Zorro des blogs de Haute Justice ?
– A mort, qu’on entendra aux premières loges, tandis que dans le fond on continuera, malgré tout, à scander FRA-TER-NI-TE « .
Mais moi, j’irai chercher refuge à la cathédrale et avec Mgr l’Evêque, on soutiendra le siège. Et c’est quasimodo qui sera le chat, ou le chat qui sera quasimodo. Tiens, vous me faites gourer, avec vos histoires !
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Je peux pas. Je te dis que je peux pas. J’ai tout fait pour résister mais c’est plus fort que moi. Je peux plus. Allez, je le dis. J’te promets que je recommencerai plus. C’est la dernière fois. Je commence mon régime demain.
Vous avez oublié, cher Fansolo, un des ingrédients majeurs que Casimir ajoute à son Gloubi Boulga : un cornichon.
Ben oui ! Je sais ! Mais j’ai pas pu. Trop tentant ! Je promets de ne plus céder à mes pulsions à partir de demain.
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A Monsieur FANSOLO,
« Il vaut mieux perdre un bon mot qu’un ami », dit un proverbe latin.
Un autre, anglais, dit :
« Ne faites jamais un bon mot qui puisse vous faire perdre un ami, à moins que le mot ne soit meilleur que l’ami. »
Le cornichon fait réellement partie de la recette du Gloubi Boulga, mais c’est un complément accessoire. Mais, que ne ferait-on pas, en France, pour sortir un bon mot ?
Espérant ne pas vous avoir offensé, je vais immédiatement tenter de réparer mon erreur par cette pensée de Voltaire :
« Je ne suis pas [toujours] d’accord avec ce que vous dites mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous ayez le droit de le dire ».
Alors, courage M. Fonsolo.
P.-S. (post scriptum, évidemment, mais qu’est-ce que vous avez l’esprit mal tourné à Orléans, je n’en reviens pas d’une telle mauvaise foi !) :
un membre inconnu du ministère de l’éducation nationale a proposé la citation de Voltaire en dissert. Seulement, il a supprimé « jusqu’à la mort ». Ben oui, faut tout de même pas pousser non plus, merde alors !
Voir le corrigé de la dissert à l’adresse suivante (moi, je ne l’ai pas lu, m’intéressent pas les citations édulcorées par les potes à Anastasie :
http://www.devoir-de-francais.com/dissertation-commentez-cette-citation-voltaire-accord-151353-5559.html – 33k.
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