J’ai connu les deuils noirs, les chagrins, les douleurs.
J’ai vu : fauchés à mort partir mes camarades,
Ceux que j’ai pu garder sont très vieux ou malades.
J’ai souffert de l’Amour et de la Trahison
L’ouragan un beau soir a rasé ma maison
Le tabac et l’alcool ont rongé ma poitrine,
Mes derniers créanciers achèvent ma ruine :
De mes ors entassés ils ne me laissent rien
J’ai prisé la coco, fumé le chanvre indien.
Les miens m’on désavoué, mes ennemis exultent
Mes enfants m’ont couvert de crachats et d’insultes,
Mes chiens mordent ma main qui vient les caresser
Je suis sans avenir, ni présent ni passé !
J’ai dû tout accepter lâchement sans combattre
Et parjurer la Foi qui faisait mon cœur battre
Du Bonheur simple et pur dont ma Jeunesse rêva
Tout est perdu…détruit, mais à part ça….CA VA !
Post Scriptum : Précisons qu’il m’est arrivé aussi d’avoir bien mérité tout ce qui m’arrivait….Alors n’ajoutons pas la lâcheté à la mauvaise foi !
Au secours Alzheimer !…..Je n’arrive pas à oublier !…..
Ben moi, Petit Père [de ma part, c’est un mot très gentil hérité de mes lectures juvéniles des auteurs russes], je préférais franchement ce que tu as écrit sur Trenet.
Parce que tes vers, au moment du grand bilan, ça te file un de ces bourdons !!!
Où qu’elle est ma boîte de flécaïne ?
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Bah ! Nous connaissons tous des moments douloureux,
Des heures où la fortune, en tournant son visage
Vers d’autres candidats encore plus malheureux,
Paraît vouloir nous dire que nous n’avons plus l’âge
De construire un futur à faire briller les yeux.
Ne nous arrêtons pas à ces sombres images !
Tant que la vie est là, et quels qu’en soient les creux,
Garder son optimisme est la règle des sages.
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