Ce matin, je me suis réveillé… Etait ce la conséquence du fait que j’avais assisté la veille au Conseil Municipal ?…Avec dans la tête une très belle histoire issue du rêve que j’avais sans doute fait, et où précisément notre ville tenait un grand rôle …en même temps que les trois Saint Jean qui l’entourent, et dont je me demandais encore si elles n’étaient pas tout simplement les représentations du Paradis, du Purgatoire et de l’Enfer !
Saint Jean le Blanc prenant bien sûr la place du Paradis : le Blanc, immaculé, couleur de la Pureté absolue, retrouvée et reconquise pour l’Eternité dans la Lumière totale qui aura finalement triomphé des Ténèbres et du Chaos originel !
Saint Jean de la Ruelle préfigurant le Purgatoire : la Ruelle, n’est ce pas, en effet le chemin que l’on poursuit dans une errance plus ou moins longue, par tous les temps, de nuit comme de jour, et à la recherche d’une issue plus ou moins lointaine? Puisque si Purgatoire rime avec Provisoire, la Ruelle peut aussi bien apparaître comme un endroit de pénitence….
Saint Jean de Braye….ou de Braise, ne serait il pas alors la représentation de l’Enfer, sans compter que Braye peut aussi être synonyme de brailler…et c’est à cet instant que l’on croit entendre les cris de douleur des damnés pour l’Eternité !
Au centre de ces trois villes, la Cité d’Orléans pourrait apparaître comme celle du Jugement Dernier, là ou tout se décide !….
Bien sûr que cette interprétation m’apparaît des plus scabreuses, laissant tout de même une large place à toute l’imagerie moyenâgeuse sur le sujet, et qui reste l’apanage de nombre de triptyques ou représentations picturales subsistant encore dans nos cathédrales ou nos musées, et où l’on voit les Bienheureux repus de Bonheur et de Félicité tout juste séparés des Damnés tordus de Douleur, par les pensionnaires du Purgatoire, anxieux de ce sempiternel transit !
Mais si l’on regarde de plus près la position géographiques desdites villes :
On constate que Saint Jean le Blanc, autrement dit « le Paradis » est au Midi, là ou la Lumière est la plus forte et la clarté totale. C’est la récompense de la Foi qui aura guidé toute une existence !
Saint Jean de la Ruelle se situe à l’Occident, là où les jours finissent dans l’attente à chaque fois du suivant que l’on peut tous les soirs espérer voire poindre sous de meilleurs auspices….Le Purgatoire n’est il pas le domaine de l’Espérance ?
Quant à savoir pourquoi Saint Jean de Braye, symbole de l’Enfer se situe à L’Orient et sur la manière d’y relier la troisième vertu théologale : la Charité, je vous avouerai modestement que je n’ai sur ce point aucune explication valable à vous donner….Si ce n’est peut être que faute de l’avoir pratiquée de leur vivant les maudits sont condamnés à payer en tant que damnés tout ce qu’il n’ont pas su donner de leur vivant….,
Sur ce même thème, je pense et je suis même sûr que d’autres interprétations pourraient être faites, et je crois finalement que c’est dans « l’art de cultiver son propre jardin » cher au Candide de Voltaire que nous pourrions le trouver…Mais pourquoi pas également dans notre « Jardin Extraoirdinaire » que nous devons chacun avoir au fond de nous, tout comme celui de Charles Trenet qui prétendait « Qu’il suffit pour ça d’un peu d’Imagination » ! »
« En écoutant son cœur chanter » bien sûr, et tout en prenant garde de « ne pas chercher dans les pianos ce qu’il n’y a pas ! »
Et que dire de cet habitant de Hilaire – Mesmin qui évoque Jean le Blanc , Jean de la Ruelle et Jean de Braye ? Fidèle à l’ esprit de 93 ( non, pas du Neuf Trois , mais de 1793 ) , il désigne ces communes ainsi que Pryvé – Mesmin de la même façon que ses ancêtres de la Convention .
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